Frédéric Lefrançois

L’alcôve est miroir
Lent aux essentes
Magiques du soir
Où se lovent les
Brumes naissantes

Insondables espoirs
De saisir en toi
Le reflet du tout
Qui passe en transes
Grâces volubiles
Du regard, hasard, brouillard…

Qui, du noir, ou de l’éclair
Sauras où tu nous laisses
Ou nous prends
Temps, Vie, Sang, Sens,
Ami.e.s, tu.e.s le Chemin
Le point, l’Aleph et l’Oméga

A tes cils, l’astre
Rayonne de mille lignes
Sibyllines, la cible étant
L’envers du temps
Carried away…

Reviens-nous, Soleil
Nous n’avons pas su
L’entendre, ce langage,
Affairés que nous étions
Au naufrage des canopées
Etoilées, sublimes.

Car Toi seul, sait, Grand El
Par qui et pourquoi,
Nous sommes encor
En quête

Amen

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